bon ben triple-post lol desolé.
voici donc, corrigé par penthy, la suite! (18 pages Word)
Le pharaon dâ??Héliopolis, épisode II : reconquête
Prologue
Une semaine sâ??était écoulée depuis que les humains avaient remporté leur première victoire face au sombre et mystérieux pharaon légitime.
Entre temps, de nombreux autres mondes avaient été attaqués, puis occupés ou détruits. Par ailleurs, le seigneur sombre, conscient du danger représenté par les grands maîtres goaâ??ulds, avait lancé une grande série dâ??attaques contre des points stratégiques, sans quâ??ils ne puissent réagir.
Les Asgards avaient prévenu les humains quâ??ils ne pourraient plus leur venir en aide actuellement, car ils avaient déjà pris un grand risque en dégarnissant leurs défenses pour aider les humains à gagner la bataille de P3X-513.
Les réplicateurs, en effet, rodaient toujours et lâ??intervention Asgard lors de cette bataille aurait pu avoir de terribles conséquences pour la civilisation des petits gris.
Alors que Oâ??Neill, Daniel et Tealâ??c pourrissaient dans les geôles dâ??Ialou, Carter, Lobjoyce et Jonas participaient comme ils le pouvaient à lâ??élaboration de la défense de la Terre et de ses alliés, dans une galaxie en proie à la panique, où la découverte de la bataille de P3X-313, à savoir que Râ était peut-être toujours parmi nous, sâ??était répandue comme une traînée de poudre.
Le seigneur dâ??Ialou nâ??aurait aucune pitié. Lâ??heure de la vengeance avait sonné.
Lâ??heure de la reconquête.
Chapitre 1 : sauvetage
Terre
Dans la salle de briefing du SGC, le lieutenant-colonel Carter, sous les yeux du colonel Lobjoyce, de Jonas et dâ??une dizaine dâ??autres terriens, était en train de faire un exposé très complet sur les késeds.
« â?¦lorsque nous avons commencé à disséquer les cadavres récupérés sur P3X-513, il est apparu immédiatement que ces êtres, qui sont en fait des unas, avaient une masse musculaire bien plus développée que celle de leurs congénères normaux. Nous avons donc continué lâ??étude, et nous avons alors fait une découverte surprenante.
Elle se tu et des diapositives de composants mécaniques apparurent sur lâ??écran.
- chaque késed a plusieurs appareils dâ??origine goaâ??uld accrochés au crâne. Un émetteur, un brouilleur, et plusieurs autres choses étonnantes. Mais surtoutâ?¦
Elle projeta dâ??autres diapositives.
- ils ont sous la peau une véritable armure. Lâ??ossature est renforcée par un exosquelette interne, qui soutient tous leurs os ou qui les remplacent par endroit. Sous la peau de la poitrine, nous avons découvert une série dâ??abdominaux en métal. Du trinium, pour être plus précise.
- mais comment ces choses arrivent-elles à supporter leur propre poids ? demanda Jonas.
- leur ossature métallique semble apte à déplacer tout ça. De plus, le trinium est connu pour être très léger, malgré sa solidité.
- et comment lâ??organisme peut-il supporter toute cette ferraille ? demanda Lobjoyce.
-question intéressante ! Et bien, en fait, leur cÅ?ur estâ?¦artificiel, ainsi que dâ??autres organes.
- des robots ? demanda-t-il.
- presque. Il sâ??agit de cyborgs. Des êtres mi-mécaniques, mi-organiques. Il semblerait presque que leur créateur ait abattu des milliers de unas, et utilisé les corps pour en faire dâ??obéissantes machines à tuer. Et ça expliquerait pourquoi la courbe de population unas sur certaines planètes est en chute libre depuis quelques années, et pourquoi des tribus entières ont disparu comme par magie.
- donc, on se bat contre des hybrides de robots et de zombies ? Continua-t-il.
- on peut dire ça comme çaâ?¦répondit Carter.
Lâ??alarme annonçant lâ??activation extérieure de la porte retentit et coupa Lobjoyce qui allait parler.
- encore ! dit Jonas. Les goaâ??ulds ne nous lâchent pas depuis une semaine !
Ils se rendirent dans la salle de contrôle de la porte, où lâ??iris fermé empêchait lâ??arrivée dâ??intrus.
- nous recevons un signal, annonça le « chevronneur ». Câ??est la tokâ??ra.
- je vais lui parler, annonça Lobjoyce. Ici le colonel John Lobjoyce, déclara t-il. Nous vous ouvrons lâ??iris.
- inutile, lui répondit une voix féminine. Je nâ??ai pas le temps de mâ??arrêter sur votre monde. Jâ??ai reçu lâ??ordre de vous faire part dâ??informations qui vous concernent de près. »
Carter écoutait nerveusement. La suite allait sûrement lâ??intéresserâ?¦
Deux jours plus tard, sur Ialou
Dans les couloirs éclatants de blanc du palais dâ??Ialou, un officier jaffa en armure marchait calmement vers le quartier des détenus, suivi de 2 gardes squales.
Il se nommait Kendrak. Il était de taille moyenne, et il avait une petite barbe, brune, comme ses cheveux, ainsi que des yeux marron.
Kendrak avait servi Râ pendant toute sa vie. Il avait été atterré dâ??apprendre sa mort 10 ans plus tôt, et il avait alors prêté allégeance à son fils, Heruâ??rr.
Puis, il avait vu avec incompréhension ce dieu disparaître à son tour, remplacé par Apophis, qui lui aussi, disparut peu de temps après.
Il y eut alors lâ??ancien lieutenant dâ??Apophis, un goaâ??uld qui régna sur la planète quelques années, et qui sâ??enfuit au retour de Râ.
En 10 ans, Kendrak, qui était un fervent défenseur de la cause goaâ??uld, était presque devenu hérétique. Nombreux étaient ses amis qui lui avaient dit que les goaâ??ulds nâ??étaient pas de vrais dieux, et quâ??ils étaient mortels. Et au lieu de les dénoncer pour quâ??ils soient punis, Kendrak les avait écoutés. Une faute très grave.
Jamais il nâ??avait connu un tel chaos intérieur. En lâ??espace de quelques années, toutes ses convictions avaient été réduites à néant. Et bien quâ??il se le cache, au fond de lui-même, sa foi sâ??était éteinte.
Il arriva devant la grande porte du pénitencier, tapa le code sur la console de commande, et entra dans le quartier sombre après lâ??ouverture de la porte, toujours suivi de ses deux collègues.
Des gardes chacals patrouillaient partout. Le jaffa avança encore et sâ??arrêta face à une cellule dans laquelle 3 silhouettes étaient assises contre le mur, dans lâ??ombre.
Kendrak enclencha le code requis dans la console de commande de la grille et celle-ci sâ??ouvrit en grinçant.
« Levez-vous ! Il est temps pour vous dâ??aller affronter le juste courroux de votre dieu ! Clama le jaffa dâ??un ton théâtral.
- à entendre le ton de votre voix, répondit un des 3 hommes, vous-même, vous ne croyez pas un mot de ce baratin !
- je vous ai ordonné de vous lever ! » Poursuivit-il, tout en faisant signe de se rapprocher aux deux gardes squales qui lâ??accompagnaient.
Les trois détenus se levèrent doucement, et sortirent de la cellule.
Jack Oâ??Neill, Daniel Jackson, et Tealâ??c. Ils avaient été torturés. Même si Kendrak ne lâ??avait pas su, lâ??état de leurs visages aurait suffi à ce quâ??il sâ??en aperçoive.
Ils étaient tous trois couverts de bosses et de bleus, leurs lèvres et leur nez saignaient. Et bien quâ??il nâ??y en ait pas de signe physique visible, lâ??officier jaffa savait quâ??ils avaient eu à affronter les bâtons de torture. Ils nâ??avaient rien révélé des secrets de la Tauâ??ri et même leurs « techniques spéciales » comme lâ??équivalent goaâ??uld du sérum de vérité nâ??avaient pu délier leur langue.
Sans doute ces trois hommes bénéficiaient-ils dâ??un entraînement spécial. Quoique le mot « bénéficier » ne soit guère approprié. En effet, ils ignoraient encore quâ??ils étaient condamnés à mort, et quâ??on les emmenait vers leur fin. Puisquâ??ils ne voulaient pas parler, pourquoi sâ??en encombrer ?
Les trois condamnés, sous lâ??injonction de Kendrak, se mirent à avancer, escortés de celui-ci et des deux gardes squales venus avec lui.
Ils marchèrent plusieurs minutes, puis le groupe sortit alors à lâ??air libre, sous un tonnerre de cris. Il fallut un temps dâ??adaptation au soleil dâ??Ialou pour les trois détenus qui sâ??étaient habitués à lâ??obscurité de leur cellule.
Le spectacle était impressionnant. Ils étaient dans une gigantesque arène où tout semblait être en marbre blanc. Lâ??ensemble était éblouissant. Le centre de lâ??arène était incurvé et une porte des étoiles couchée y trônait. De grands voiles retenus par des cordes traversaient lâ??arène dans tous les sens et donnaient une ombre étrange à la structure, pendant que sur des sortes de balcons dans les gradins, des gardes chacals, debout, surveillaient le spectacle.
Les innombrables gradins étaient occupés par des milliers de gens â?? probablement des humains et des jaffas - habillés de toges blanches pour la plupart, mais aussi de tuniques jaune clair ou grises pour certains. Un seul spectateur nâ??était pas vêtu de blanc, de gris ou de jaune.
Dans une tribune luxueuse à lâ??autre bout de lâ??arène, était assis sur un trône dâ??or, un être habillé de vêtements dorés et violets, et dont le visage était caché dâ??un casque doré semblable à ceux que les pharaons égyptiens utilisaient jadis.
Oâ??neill et Daniel reconnurent immédiatement une copie du masque que Râ avait sur Abydos. Aux cotés de cet homme étaient assis. Poséidon, Talâ??tlek et Zartan, qui avait le visage découvert.
Kendrak fit signe dâ??avancer aux trois terriens. Ils traversèrent lâ??arène, difficilement, à cause de lâ??incurvation de lâ??arène, sous les huées des spectateurs.
« Jâ??ai lâ??impression quâ??on nâ??est pas là en tant que vedette », dit Oâ??Neill.
Ils furent emmenés jusquâ??à une sorte dâ??ascenseur, à lâ??air libre, à lâ??autre bout du terrain, à coté de la loge de Râ. Les détenus et leurs gardiens y montèrent, et la passerelle sâ??éleva jusquâ??à un balcon où se trouvait une cage étrange, assez grande pour quâ??ils puissent tous trois sâ??y tenir debout. Kendrak leur fit signe dâ??y prendre place.
« Euhâ?¦je suis un peu claustrophobe, voyez-vous, dit Oâ??neill à Kendrak. Alors je ne pense pas que...
â?? taisez-vous ! Le coupa Kendrak. Entrez là-dedans !
Oâ??Neill haussa les épaules et entra dans la cage, suivi de ses deux amis.
Une fois dedans, la grille se referma sur eux et Kendrak et ses hommes quittèrent le balcon.
- Et maintenant ? » demanda Daniel à voix haute.
La cage se mit à trembler, avant de sâ??élever à environ un mètre au-dessus du sol. Elle commença alors à dériver vers le vide, vers lâ??arène. Paniqués, les passagers se rendirent vite compte que la cage semblait capable de se maintenir en lévitation même très haut.
Elle sâ??arrêta devant la porte des étoiles horizontale trente mètres plus bas. Sur un balcon proche de celui quâ??ils venaient de quitter, Kendrak appuya sur les touches dâ??un DHD.
Un à un, les chevrons sâ??enclenchèrent, jusquâ??au septième. Le kawoosh surgit de la porte, tandis que les cris des spectateurs redoublaient.
Daniel ignorait comment, mais il vit que Râ avait donné une couleur rouge à lâ??horizon des événements - peut-être grâce à des spots - lui donnant une consistance semblable à de lave en fusion, ce qui était sans doute lâ??effet souhaité.
Ils voulaient sans doute faire croire au bon peuple que leur dieu allait envoyer ces démons en enfer, ou quelque chose de ce genre.
Râ leva le bras, et un silence oppressant envahit aussitôt lâ??arène. Kendrak se plaça aux cotés du pharaon et il commença alors à parler. Sa voix était parfaitement audible, dans toute lâ??arène, malgré sa taille gigantesque.
« Terriens ! Dans sa grande sagesse, notre bien aimé pharaon Râ a décidé que la punition qui vous serait infligée pour châtier votre éréthisme serait exemplaire !
Il débitait son discours comme un écolier qui voudrait restituer mot à mot un poème quâ??il ne connaîtrait pas parfaitement.
â?¦à décidé de vous punir à la hauteur de vos crimes hérétiques : vous serez précipités par la porte vers les enfers ou les âmes des damnés souffrent éternellement. Afin de vous envoyer en enfer, le passage infernal vous tuera alors que vous le traverserez, avant de rejoindre votre destin. Son excellence espère que vous mourez honorablement.
Les cÅ?urs des trois condamnés sâ??étaient arrêtés.
- fantastiqueâ?¦maugréa Oâ??Neill.
Alors quâ??il disait ces mots, la cage sâ??ébranla, et commença doucement à descendre en direction de la porte.
- Oh, nonâ?¦soupira Daniel.
- quelle bande de sadiques ! rugit Oâ??Neill. Quitte à mourir, je préférerais un bon coup de zat derrière les oreilles, plutôt que mourir après 5 minutes de stress !
- à votre avis, demanda Tealâ??c, comment allons nous mourir ?
- je ne sais pas, répondit Daniel. Peut-être quâ??il sâ??agit dâ??une planète inondée, toxique, ou autreâ?¦on va peut-être arriver dans une rivière de lave, dans du vide spatial ou devant un peloton dâ??exécutionâ?¦ou peut-être même que nous allons nous écraser sur une sorte dâ??iris.
-Oh non, répondit Oâ??Neill, ça ne serait pas rigolo, un iris, on ne souffrirait pas ! Dit-il, en grand spécialiste de la psychologie goaâ??uld.
Paniqués, aucun des trois « artistes » du spectacle ne vit la dizaine dâ??hommes en toge blanche avec des capuchons qui se baladait dans les gradins, cherchant apparemment à atteindre le poste de garde le plus proche.
Lâ??un dâ??entre eux se dirigea vers un poste de garde ou trois jaffas étaient plantés.
Par pur hasard, Oâ??Neill regardait la scène depuis sa cage qui descendait toujours vers la mort.
Lâ??homme fouillait dans les plis de sa toge. Il semblait chercher quelque chose.
Après quelques secondes, il tira de sa toge un petit objet rond et sombre.
Oâ??Neill, qui avait compris ce qui se passait, se retourna vers ses deux amis.
â?? tenez-vous prêts !
Lâ??homme sembla manipuler lâ??objet puis il le lança par-dessus son épaule dans le poste de garde.
La grenade explosa en tuant les gardes, pendant quâ??après une seconde de stupeur, un cri de terreur emplissait toute lâ??arène. Les autres hommes qui semblaient accompagner le lanceur de grenade dégainèrent soudainement de leur toge des zatâ??nikâ??tel et des armes humaines : des Beretta M92. Certain avaient des P-90.
Visiblement très doué au tir, le petit groupe commença à tirer sur les gardes alentour, pendant que ceux-là répliquaient avec des zat et des lances, au milieu des civils qui sâ??étaient tous levés et qui se ruaient désormais vers les sorties.
Les trois prisonniers, médusés, regardaient le combat depuis leur cage « lévitante » qui descendait toujours vers la porte couchée.
Lâ??homme à la grenade leva la tête vers eux et baissa son capuchon.
- John ! Cria Oâ??Neill.
Lobjoyce, rayonnant, les regardait de puis les gradins.
- besoin dâ??un coup de main ? Hurla-t-il pour couvrir le vacarme ambiant.
- tu es au beau milieu dâ??un combat alors arrête tes singeries et fait attention ! » Lui répondit Oâ??Neill.
Lobjoyce fit oui dâ??un mouvement de tête et sâ??éloigna en courant. Dâ??autres hommes couverts de toges et de capuches débarquèrent depuis les portails qui permettaient dâ??entrer dans les gradins.
Ils devaient être une quarantaine. Mais qui étaient-ils ? Dâ??où venaient-ils ? Ils ne pouvaient pas être tous terriens !
Depuis leur cage, Oâ??neill, Daniel et Tealâ??c observaient le combat, impuissants. Les « terroristes » ayant attaqué par surprise, la plupart des soldats ennemis en poste dans lâ??arène avaient vite été mis hors de combat, mais dâ??autres soldats étaient arrivés de la ville.
Dans la loge principale, les quatre dignitaires goaâ??ulds, debout, observaient la scène.
Râ se retourna vers les deux primas et leur dit quelque chose. Ils hochèrent la tête et sâ??éloignèrent à lâ??intérieur du bâtiment. Poséidon restait à coté de Râ, bien que son expression montrait clairement quâ??il mourait dâ??envie de partir en courant.
La « cage dâ??exécution » continuait à descendre vers lâ??horizon flamboyant de la porte. Ils nâ??étaient plus quâ??à une vingtaine de mètres.
Lobjoyce, accroupi derrière une rangée de gradins, utilisait son zat pour descendre les jaffas qui arrivaient partout autour de lui. Il se releva brusquement et tira une longue rafale de P-90 sur un groupe de jaffas en approche tout en courant comme un cinglé vers le grand voile le plus proche de lui, vers la droite.
Il avait vu ce qui allait arriver aux prisonniers et il avait alors élaboré en quelques secondes un plan idiot pour leur sauver la mise.
Un plan auquel ses supérieurs nâ??auraient pas cru un seul instant. Un plan de cinglé. Mais Lobjoyce était cinglé.
Il continua à courir tout en tirant sur les jaffas jusquâ??à arriver juste en dessous de lâ??attache dâ??un des voiles géants. Il traversait lâ??arène dâ??un bout à lâ??autre et arrivait juste au-dessus de la loge ou Oâ??Neill et les autres avaient pris place dans la cage, à coté de la loge ou se trouvait Kendrak, le DHD, et surtout à coté de la loge de Râ..
Oâ??Neill, qui lâ??observait depuis la cage, avait peur de comprendre.
«Maisâ?¦quâ??est-ce quâ??il fait ? Il ne va quand même pasâ?¦
Lobjoyce entendit un bruit de pas précipité derrière lui. Jonas et Carter, également couvert dâ??une toge, arrivèrent, essoufflés, tandis que le combat faisait toujours rage.
- mon colonel, que faites-vous ? demanda Carter.
- je vais chercher mon ami et les amis de mon ami, dit-il en faisant craquer les os de ses dix doigts.
- vous ne comptez quand même pas sauter sur la cage ? Que ferez-vous après ? On ne sait pas comment lâ??ouvrir.
- ce nâ??est pas la cage que je vise.
Il leva son P-90 et tira sur la corde qui retenait le voile. Il se détacha et il en attrapa le bout.
- câ??est le poste de commande la cage que vous cherchez ? Mais pourquoi ne pas y aller à pied ? demanda Jonas.
- il est trop loin et le chemin est infesté de soldats ennemis. Ils seront morts le temps que jâ??y arrive.
Il poussa sur ses jambes et il sauta.
- oh, nonâ?¦gémit Oâ??Neill en voyant Lobjoyce sâ??élancer dans le vide dans leur direction, à plus de 50 mètres de haut.
Il se cacha le visage dans les mains et soupira en entendant Lobjoyce imiter le cri de Tarzan, pendant que Tealâ??c haussait le sourcil.
Les yeux grands ouverts, Oâ??Neill, Daniel et Tealâ??c le regardèrent passer au-dessus de leur tête.
Lobjoyce, accroché à son voile, sentait le tissu craquer dangereusement. Il resserra lâ??étreinte de ses mains autour du voile et il attrapa solidement le tissu avec ses jambes, son P-90 plaqué entre son ventre et le voile. Il commençait à glisser dangereusement, alors que la cage nâ??était plus quâ??à une douzaine de mètres du vortex.
Il arriva enfin à lâ??autre bout de lâ??arène. Voyant quâ??il allait se fracasser contre un mur, il se balança pour corriger sa trajectoire et il arriva juste devant la loge dâ??où la cage était sortie.
Il lâcha le voile et fit un magnifique roulé-boulé. Le terrien se releva alors dans la logeâ?¦tenu en joue par un garde chacal. Lobjoyce leva les mains en lâ??air.
Un bruit caractéristique dâ??une décharge de lance se fit entendre et le garde chacal tomba à genoux, puis à plat ventre, le dos fumant.
Kendrak, visiblement bouleversé, se tenait derrière lui, la lance prête à faire feu.
Lobjoyce savait que les trahisons de jaffas haut placés dans la société goaâ??uld devenaient courantes. Mais il avait vu ce jaffa amener ses amis dans leur cage. Il lâ??avait vu composer les coordonnées de « lâ??enfer » et faire un long monologue pour expliquer à ses amis pourquoi ils allaient être tués puis conduits en enfer. Celui-là nâ??avait vraiment pas le profil dâ??un rebelle.
Il voulut le remercier mais il ne réussit quâ??à demander :
- qui êtes-vous ?
- je mâ??appelle Kendrak, répondit-il, presque au bord des larmes. Je peux vous aider.
- maisâ?¦ votre discoursâ?¦
-je ne crois plus à rien de tout ça ! Vous êtes lâ??occasion de jâ??attendais depuis que Râ est revenu sur ce monde ! Emmenez-moi !
Lobjoyce restait silencieux.
â??emmenez-moiâ?¦continua-t-il, dâ??une voix faible.
Lobjoyce, après quelques secondes de silence, hocha la tête.
- je pense que je peux vous faire confiance.
Un sourire soulagé apparu sur le visage de Kendrak.
- vous devez mâ??aider à stopper la descente de cette cage, déclara le terrien.
Kendrak hocha la tête et se dirigea vers une machine ressemblant à un DHD et appuya sur une série de symboles inscrits sur des dalles carrées.
La cage arriva au niveau de lâ??horizon du vortex. Le sol de la cage sâ??y enfonça, et la matière habituellement bleue qui était alors rouge recouvrit le plancher. Elle continua sa descente, et rapidement, ils eurent « les pieds dans le vortex » jusquâ??aux genoux, puis jusquâ??à la taille.
Oâ??Neill grommelait des jurons à voix basse.
- maintenant, on va savoir comment on va mourir, dit Daniel, la voix légèrement tremblante. Je suis vraiment désolé de vous avoir impliqués là-dedans, les gars.
- vous ne nous avez impliqués dans rien du tout, lui répondit Oâ??Neill tout en luttant contre lâ??horizon qui lui chatouillait maintenant les aisselles. Vous nâ??aviez rien demandé, câ??est nous qui sommes venus nous jeter là-dedans.
Une secousse stoppa soudainement la cage et Oâ??neill, sous le choc, tomba à genoux dans lâ??horizon, ne laissant dépasser quâ??une touffe de cheveux gris à la surface. Il se releva aussitôt en pestant.
Après quelques secondes dâ??immobilité, la cage se mit à remonter. Oâ??Neill profita des circonstances pour tenter une expérience quâ??il voulait faire depuis longtemps : il prit un peu de cette matière qui constituait lâ??horizon des événements et remonta ses mains en coupe au niveau de ses yeux. Dans les premières secondes, libérée de lâ??influence de lâ??appareil de Râ, la matière rouge redevint bleue, puis en quelques secondes, elle devient transparente puis elle disparut complètement. Carter lui avait pourtant bien dit quâ??il sâ??agissait dâ??une sorte dâ??illusion palpable !
Rapidement, la cage ressortit complètement de lâ??horizon du vortex, et se décala sur le coté. Elle se posa alors au sol et la grille sâ??ouvrit, sous les tirs de plasma et de balles.
-excellent ! dit Oâ??Neill.
Un bruit de moteur leur parvint. Trois teltaks se « désoccultérent » soudainement au-dessus de lâ??arène, descendirent et se mirent en position stationnaire près du sol à côté de la plus grande concentration de soldats inconnus en toge. Lâ??un des teltaks avait deux canons à plasma accrochés à sa structure. Il se mit à tirer sur les soldats ennemis pendant que ceux qui accompagnaient Lobjoyce, Carter et Jonas se ruaient dans les trois vaisseaux.
Lobjoyce, accompagné de Kendrak, quitta la loge et descendit dans lâ??arène. Alors quâ??ils allaient rejoindre Oâ??Neill, Tealâ??c et Daniel, le teltak armé tira une rafale de plasma sur le balcon de Râ, où celui-ci, les mains crispées sur le muret de marbre, ne fut pas assez rapide. Alors que Poséidon sâ??était déjà enfui, Râ sâ??enfuit trop tard et les décharges de plasma pulvérisèrent la loge.
Le seigneur dâ??Ialou était toujours sur le balcon, qui sâ??effondra au sol. Il sâ??accrocha à son trône qui semblait collé au plancher, et il tomba dans lâ??arène avec sa loge.
Il ne bougeait plus, sans doute un peu assommé. Oâ??Neill, accompagné de Tealâ??c, Daniel, Carter et Jonas, sâ??avança vers Kendrak et Lobjoyce et il pointa sur Kendrak le zat quâ??il avait ramassé par terre.
- on ne bouge plus !
- non, Jack ! sâ??écria Lobjoyce. Il mâ??a sauvé la vie ! Et il vient aussi de sauver les vôtres en vous empêchant de finir je ne sais où à cause de la porte !
- tu es sûr queâ?¦ ?
- oui, fais-moi confiance.
Un râle leur parvint. Ils se retournèrent tous et ils virent Râ, debout, toujours vêtu de sa longue robe dorée et violette, et de son casque de pharaon égyptien.
- vous paierez pour cet affront !
- oh non, je ne crois pas ! lui répondit Lobjoyce.
Râ leva sa main, ornée dâ??un bracelet goaâ??uld.
- attention au bracelet ! hurla Oâ??Neill.
Lobjoyce ne se le fit pas dire deux fois. On lui avait expliqué ce quâ??étaient ces fameux bracelets et il nâ??avait pas particulièrement envie dâ??en faire lâ??expérience. Il leva son P-90 et vida la moitié de son chargeur dans le ventre de Râ, qui, par on ne sait quel miracle, réussit à se maintenir debout quelques secondes avant de sâ??effondrer au sol, sur le dos.
Le sang commença à se rependre autour de son corps.
Il ne bougeait plus.
Ils lâ??avaient eu.
Ils regardèrent le corps sans dire un mot pendant quelques secondes, puis Tealâ??c brisa le silence. (Silence relatif puisque les bruits de lâ??affrontement continuaient à occuper le fond sonore.)
- maintenant, on va savoirâ?¦dit-il en sâ??approchant du cadavre.
- savoir quoi ? demanda Lobjoyce.
- qui il est réellement !
Tealâ??c sâ??agenouilla à coté du cadavre sanguinolent.
-euh, Tealâ??câ?¦ dit Oâ??Neill. On est un peu pressé, làâ?¦
En effet, le combat nâ??était pas fini et faisait toujours rage, cette fois avec les intrus ayant lâ??avantage grâce au teltak armé.
Tealâ??c nâ??écouta pas les paroles dâ??Oâ??Neill et appuya sur un petit bouton du casque. Celui-ci rentra alors dans la peau de son visage, comme le casque quâ??il avait eu sur Abydos.
Il sâ??agissait dâ??un homme blanc aux cheveux très noirs, et au visage très rude. Il devait au moins avoir quarante ans.
â?? vous le connaissez ?
- non, Oâ??Neill. répondit Tealâ??c.
Il arracha brutalement ses vêtements, mettant son torse réduit en bouillie par les balles à lâ??air libre, et qui semblait toujours légèrement fluorescent bleuté. Ils détournèrent tous le regard, lâ??estomac au bord des lèvres.
- Tealâ??c, câ??est nécessaire ? demanda Daniel.
- oui.
Après un instant de silence, il reprit :
- quâ??est ce queâ?¦
- quoi ? demanda Lobjoyce.
- il sâ??agit dâ??un jaffa !
- quoi ???
- un jaffa tout à fait normal.
Tealâ??c plongea la main dans sa poche et en sortit le symbiote, mort également.
- Tealâ??c !!! Je vous ordonne dâ??arrêter ! Ã?a devient beaucoup trop gore-là ! sâ??énerva Oâ??Neill.
- il est adulte ! répondit Tealâ??c.
- adulte ?
- et, selon mes connaissances en la matière, depuis plusieurs mois.
- mais câ??est pas impossible, ça ? demanda le général.
- en principe, si.
Une décharge de lance frappa le sol non loin dâ??eux.
- bon, maintenant, on décampe, ordonna Oâ??Neill.
Tealâ??c hocha la tête. En raison du respect essentiel dû au mort, il remis en place les vêtements de Râ après avoir remis le cadavre de symbiote dans sa poche, et il réenclencha son casque. Il se releva ensuite et il sâ??éloigna avec les autres.
Alors quâ??ils nâ??avaient fait que 5 mètres, Tealâ??c lança un dernier regard au corps
- Oâ??Neill !
- quoi encore ?
- regardez !
Ils se retournèrent tous et virent ce qui avait choqué Tealâ??c. Le sang répandu sur le sol était en train de bouillir, le corps dégageait de la fumée, et la lumière bleue que dégageait en permanence son corps semblait de plus en plus puissante.
Comme hypnotisés par le cadavre, Oâ??Neill, Lobjoyce, Kendrak, Carter, Tealâ??c, Jonas et Daniel lâ??observaient.
Le sang continua à bouillir, puis une sorte de vapeur bleuâtre sembla sâ??en échapper lentement, pendant que des flammes bleues jaillissaient du corps. Rapidement, dâ??autres flammes bleues commencèrent à apparaître sur tout le cadavre, et brûlèrent avec lâ??énergie dâ??un brasier rempli de bûches, même le sang.
Les vêtements, la peau, les muscles et les organes brûlèrent totalement en quelques secondes.
Dans le feu, on ne voyait plus quâ??un squelette dont le crâne était caché par un casque de pharaon. Le cadavre sâ??était littéralement transformé en une boule de feu étincelante et bleue. Toute lâ??arène avait maintenant les yeux rivés sur le foyer ardent, dans lequel le squelette sembla tomber en poussière à son tour, suivi du casque qui était en train de fondre.
Au bout de quelques secondes de contemplation, Lobjoyce discerna une chose qui bougeait dans les flammes.
- regardez !
Une grande forme gazeuse émergea du brasier, et se redressa. Lobjoyce était bouche bée.
Il sâ??agissait dâ??une créature à forme humanoïde aussi grande quâ??un humain normal, faite dâ??une sorte de gaz du même bleu que les flammes.
Ã? la place des jambes, elle avait une sorte de queue brumeuse qui ressemblait à celle des fantômes dans les films terriens.
Soudainement, le brasier sembla être soufflé, et il disparut aussi subitement quâ??il était arrivé. Du corps, il ne restait quâ??un tas de cendres fumantes accompagné de quelques bouts de métal chauffé à blanc.
La créature se déplaça vers le groupe et sa tête sembla sâ??allonger dans leur direction. Ã? lâ??emplacement du visage, deux grands creux vides ovales et horizontaux en haut de la tête, -les yeux- les regardaient, au-dessus dâ??un trou béant â??la bouche- que la créature ouvrit pour pousser un long cri aigu désagréable. Après cela, son visage se tordit et sa bouche et ses yeux disparurent, remplacé par une forme indistincte qui sâ??affina, jusqu'à représenter un symbole : lâ??Å?il de Râ.
- bon sang, câ??est quoi ce truc ? demanda Lobjoyce à voix haute.
Tous paralysés par le spectacle incompréhensible, les terriens regardèrent la créature avancer vers eux. Tealâ??c prit soudainement conscience du danger et ouvrit le feu avec un zat sur la chose, bientôt suivi des autres.
Sous les tirs de balles, de plasma et dâ??énergie, lâ??être éclata et son « gaz » se répandit, formant une sorte de nuage, un épais brouillard bleuâtre qui sâ??étendait sur quelques mètres carrés.
- aller, cette fois on y va ! cria Oâ??Neill.
Le groupe se mit à courir vers les teltaks, sous le feu nourri des soldats ennemis qui débarquaient en masse de tous les côtés. Lobjoyce tourna la tête en courant : le « brouillard » était en train de reprendre silhouette humaine.
Le groupe prit place dans le teltak le plus proche. Ã? lâ??intérieur, une quinzaine dâ??hommes en toge attendait. Tous ceux qui avaient accompagné Lobjoyce, Carter et Jonas étaient montés dans les trois teltaks.
Les vaisseaux décollèrent, et sâ??éloignèrent rapidement.
- une escadrille de chasseurs de la mort nous rattrape ! hurla le pilote, un tokâ??ra à entendre sa voix.
â?? dépêchez-vous de passer en hyperespace ! lui répondit Lobjoyce.
La caravane de teltak accéléra encore et passa les frontières du cosmos. Lâ??escadrille ennemie apparut derrière eux et commença à tirer.
â?? dépêchez-vous !
â?? ça y est !
Les trois vaisseaux cargos passèrent en hyperespace, semant au passage les chasseurs de la mort.
- youpi ! cria Lobjoyce.
Il se retourna vers ses amis.
- un sauvetage réussi avec une attaque de place forte goaâ??uld ! Câ??est qui les meilleurs ?
- merci, les gars, dit simplement Oâ??Neill avec une voie fatiguée et un petit sourire.
- oh que oui, on vous doit une fière chandelle, reprit Daniel.
- idem, ici. termina Tealâ??c.
Lobjoyce se retourna vers lui.
- tiens, mais au fait, nous nâ??avons pas encore été présentésâ?¦
Il prit la main de Tealâ??c et la serra énergiquement.
-je suis le colonel John Lobjoyce. Jack mâ??a beaucoup parlé de vous !
- moi, il ne mâ??a pas dit un mot sur vous, répondit Tealâ??c avec la sincérité et le tact qui étaient légendaires chez lui.
Lobjoyce prit un faux air outré et il se retourna vers Oâ??Neill.
-comment, Jack ? Câ??est vrai, ça ?
Celui-ci eu un sourire et repartit sur un tout autre sujet.
- comment nous avez-vous trouvés ?
â??les tokâ??ras avaient des espions sur Ialou. Ils ont signalé votre présence aux autres rebelles, qui ont à leur tour contacté le SGC. Ils ont accepté - avec réticence - de nous prêter ces trois vaisseaux plus quelques pilotes. Nous avons embarqué avec une quarantaine de soldats terriens, puis atterri aux alentours de la ville, plusieurs heures avant votre exécution. Nous avons eu le temps de planifier lâ??opération, et hop !
- tu étais le chef de la mission, John ?
- bien sûr, quâ??est-ce que tu crois ?
Oâ??Neill siffla et hocha la tête.
- excellent travail, colonel.
- merci.
- dites, est-ce que tout le monde a vu la même chose que moi ? les coupa Carter, qui en était restée à lâ??être de gaz.
- de quoi ?
- cette chose, qui est sortie du cadavre de Râ !
- bien sûr, répondit Lobjoyce. Nous lâ??avons tous vu. Vous avez une hypothèse ?
- non, aucune.
- moi, jâ??en ai une. dit Oâ??Neill. Comme je lâ??avais pensé, ce truc doit être un alien qui se fait passer pour Râ.
- mais vu sa discrétion, tous ceux qui le servent doivent le savoir. dit Daniel.
- et sâ??il sâ??agissait vraiment de Râ ?
Ils se retournèrent vers celle qui avait dit ça. Câ??était une jeune femme assez jolie, de taille moyenne, à la peau claire, au visage fin avec un petit nez, aux cheveux lisses et châtains et aux yeux verts derrière de petites lunettes carrées. Elle était habillée dâ??un uniforme vert très simple et ne semblait pas avoir plus dâ??une trentaine dâ??années.
- et vous êtesâ?¦ ? Demanda Oâ??Neill.
-Oh, excusez-moi, dit-elle avec un sourire gêné et une voix précipitée. Je mâ??appelle Clémence Kiffer, je suis experte en archéologie et langues anciennes. Je travaillais à la zone 51 pour déchiffrer les textes et indications des artefacts, mais jâ??ai été mutée au SGC, et on mâ??a tout de suite envoyée ici, au cas ou on aurait eu besoin de mes connaissancesâ?¦voilà !
Elle semblait très gênée.
- précisez votre raisonnement, sâ??il vous plait.
- et ben euhâ?¦en faitâ?¦je veux dire, peut-être quâ??il sâ??agit vraiment de Râ. Il pourrait être un alien inconnu depuis le débutâ?¦ou alors, quelque chose dâ??indéterminé lâ??aurait transforméâ?¦
- câ??est possibleâ?¦reconnut Daniel.
Lobjoyce entendit un petit bruit. Il se retourna et vit Kendrak, assis par terre, contre le mur, qui semblait chuchoter tout seul en riant. Le choc semblait lui faire un drôle dâ??effet.
Lobjoyce sâ??avança, sâ??accroupit à coté de lui et lui donna un petit coup sur lâ??épaule.
- Eh ! Ã?a va ? lui demanda t-il.
- je ne sais pas, répondit-il après une hésitation.
- vous aviez de la famille, là-bas ?
- non, juste des amis.
Lobjoyce hocha la tête.
- je comprends que tout ça soit déstabilisant pour vous. Ce vaisseau appartient aux rebelles. Voulez-vous les rejoindre ?
Kendrak réfléchit quelques secondes.
- oui.
Plusieurs heures plus tard, dans le vaisseau.
Afin dâ??éviter dâ??emmener des goaâ??ulds jusquâ??à la Terre dans le cas ou les vaisseaux auraient été suivis dans lâ??hyperespace, la caravane avait dû faire un détour et sâ??arrêter une demi-heure en plein milieu de nulle part, le temps de vérifier quâ??ils nâ??étaient pas suivis.
Ils étaient maintenant en route vers la Terre. Depuis un moment, Lobjoyce sâ??appliquait consciencieusement, en bon coureur de jupon, à draguer Clémence Kiffer, qui semblait bien lâ??apprécier. Kendrak faisait un somme, et Oâ??Neill, Tealâ??c et Daniel racontaient ce quâ??ils avaient appris.
-â?¦ cette cité, disait Daniel, est censée contenir des technologies atlantes très avancées, etâ?¦
- atlante ? le coupa Oâ??Neill.
- ben, ce sont les anciens qui ont construit Atlantis.
- mais ça ne devrait pas sâ??appliquer quâ??aux habitants dâ??Atlantis ?
- dans la mythologie, les atlantes étaient les habitants de lâ??Atlantide, pas dâ??Atlantis, qui était la capitale. Donc, atlante peut bien désigner les anciensâ?¦
-ah bonâ?¦euh, vous pouvez reprendre ce que vous disiez ?
- oui, doncâ?¦Râ compte sur le contenu de cette cité pour vaincre les autres goaâ??ulds. Et dâ??après les indices quâ??il a collectés, le monde où serait cachées les coordonnées dâ??Héliopolis serait une planète où les représentants dâ??une ancienne alliance se réunissaient jadis, dans un grand château perdu au milieu de lâ??océanâ?¦ dans ce château, il y aurait une console holographique où serait détenue lâ??informationâ?¦
- je me souviens avoir lu un rapport là-dessus, dit Jonas. Ã?a nâ??est pas la planète dâ??Ernest ?
- exact ! Et nous devons aller chercher la console Râ !
- mais, professeur, dit Lobjoyce qui écoutait la conversation dâ??une oreille discrète tout en draguant Kiffer, la console en question nâ??a pas fini au fond de lâ??océan, tout comme la porte des étoiles locale ?
- benâ?¦si. On va donc devoir trouver un autre moyen pour y allerâ?¦
- ah, et puis au fait, dit Oâ??Neill. Je viens de me souvenir de quelque chose : dâ??après Râ, nous avons envoyé nos hommes de lâ??expédition Atlantis droit dans un piège, à la merci dâ??un peuple très dangereux nomméâ?¦comment les appelle t-il déjà ? Les vreths ?
- wraiths, il me sembleâ?¦ » répondit Daniel.
Le vaisseau se mit à trembler, puis un choc retentit. Le vaisseau avait quitté lâ??hyperespace.
Oâ??Neill rejoignit le pilote tokâ??ra et admira la Terre depuis lâ??espace. Enfin, ils rentraient à la maison.
Ialou
Couché à même le sol, dans son palais, lâ??être se sentait de plus en plus faible. Ils devaient arriver, vite !
Sa conscience sâ??endormait à nouveau. Il le sentait. Il lui en fallait un autre, rapidement !
Deux jaffas entrèrent dans la pièce en courant, obligeant à avancer avec eux un humain noir qui semblait terrifié.
Lâ??esprit de la créature se clarifia à nouveau. Elle se sentit décoller, et se jeta sur lâ??humain terrifié à la vitesse de lâ??éclair.
Darma
Le capitaine Alexanders parcourait les couloirs cristallisés de la base à grandes enjambées, franchement agacé, vêtu dâ??une de ces ridicules peaux blanches de - il ne savait quoi -, une barbe naissante sur le visage.
Cela faisait une semaine quâ??il était invité de force dans cette base rebelle et il commençait à prendre racine.
Une semaine plus tôt, il avait fui dans cette base avec dâ??autres rebelles alors que son équipe se faisait tuer par de féroces créatures nommées kehkas, sur la planète Kalomka.
Un seul autre terrien avait survécu : David McKoyle. Il était là lors de lâ??attaque de Kalomka.
Il sâ??était réfugié ici, tout comme Alexanders. Ils étaient maintenant « invités ».
Les rebelles refusaient de les laisser partir, considérant que le caractère secret de la base de Darma devait être conservé pour tous les non rebelles, à tout prix.
Ainsi, depuis une semaine, McKoyle et lui étaient consignés dans la base, nâ??ayant le droit que dâ??aller de leur quartier à ceux des soldats rebelles, en passant par lâ??équivalent du self, lâ??infirmerie et les bains. Le reste de la base leur était inaccessible.
Il sâ??ennuyait, il voulait respirer de lâ??air frais, et prévenir la Terre que lui et son compagnon étaient toujours vivants.
Il avait demandé à rejoindre la surface pour quelques heures, avec des gardes sâ??il le fallait, juste le temps de prendre un bol dâ??air frais. Mais on le lui avait refusé. Cette fois, il en avait marre ! Ã?a nâ??allait pas se passer comme ça !
Alors quâ??il marchait dans les couloirs à la recherche de nâ??importe quel officier auprès duquel se plaindre, il tomba sur Marshar qui venait calmement en sens inverse.
« Marshar !
Celui-ci lui lança un grand sourire gêné, sachant parfaitement de quoi Alexanders allait lui parler.
- tiens, capitaine, ravi de vous voir ! Comment ça va ? lui demanda-il de sa voix tokâ??ra en passant devant lui et en accélérant le pas.
- ça va mal, très mal ! répondit-il en marchant derrière ses talons et en gesticulant.
- qui a-t-il, encore ? La nourriture nâ??est pas bonne ? La température de lâ??eau des bains ne vous convient pas ?
- arrêtez de vous payer ma tête ! Vous savez très bien de quoi je veux parler !
- écoutez, dit-il en accélérant encore le rythme de sa marche, vous savez très bien que je ne peux rien faire pour vous faire sortir dâ??ici, vous et votre ami.
- avez-vous au moins essayé ?
- oui ! Mais on mâ??a dit que ça nâ??était pas envisageable actuellement !
- ah ouais, et ça sera envisageable quand ? demanda-il avec une voix cynique. Le jour où lâ??étendard rebelle flottera sur la forteresse dâ??Ialou ?
- tous les tauâ??ris sont aussi fatigants que vous, ou vous êtes un cas à part ?
- je suis un militaire terrien exemplaire, moi, mOssieur le meneur si respectable !
- eh ben, elle est belle, la nation tauâ??ri, dit Marshar à voix basse, mais suffisamment fort pour quâ??Alexanders entende.
Celui-ci poussa un grognement étrange et revint à la charge.
- vous nâ??avez pas le droit de me garder ici contre ma volonté ! Ã?a va à lâ??encontre de vos principes !
Marshar arrêta de marcher et se mit face au terrien.
- par la sainte mère Egeria, Alexanders, faites un effort ! Vous ne réalisez pas lâ??importance que la sécurité de cette base a pour nous ? Vous êtes nourri, logé, soignéâ?¦ vous ne pouvez pas attendre quelques jours ?
- vous pensez que la terre pourrait dévoiler la position de votre base si on nous laissait sortir McKoyle et moi ? demanda le capitaine, yeux écarquillés.
Marshar se redressa et se racla la gorge avant de dire :
- pas forcement volontairement.
Alexanders laissa échapper une mimique de stupeur.
- vous êtes gonflé de dire ça ! Combien de fois la Terre vous est-elle venue en aide alors que vous étiez en difficulté ?
- je peux vous retourner la question !
Marshar se rendit soudainement compte quâ??ils se tenaient tous deux à quelques centimètres lâ??un de lâ??autre, le visage écarlate, et quâ??ils avaient un peu trop haussé le ton de dans leurs dernières phrases.
Autour dâ??eux, des jaffas et des tokâ??ras passaient en les regardant, se demandant si une bagarre allait éclater.
Marshar fit quelques pas en arrière, se gratta la nuque et repris calmement la parole avec sa voix humaine, après avoir poussé un soupir.
- écoutez, jâ??ai une réunion et je vais être en retardâ?¦ je ne peux pas continuer cette conversation plus longtemps. Je vous promets que je vais faire mon possible. Mais rentrez-vous bien ça dans la tête : ça ne dépend pas de moi.
Il repris sa marche, plantant là Alexanders. Alors quâ??il sâ??était éloigné de quelques mètres, le capitaine le rappela.
- Ehâ?¦Marshar !
Il se retourna doucement.
- oui ?
-Euh...Merci deâ?¦enfin, merci de ce que vous faites. Câ??est très sympa.
- ne vous faites pas dâ??illusion, répondit-il après un silence. Si je vais leur reparler de votre cas, câ??est juste dans lâ??espoir dâ??être débarrassé de vous.
Il se retourna et poursuivit son chemin. Alexanders resta planté dans le chemin plusieurs secondes, lorsquâ??un homme blond arborant lui aussi un début de barbe le rejoignit.
- alors, quâ??a tâ??il dit ?
-pas grand-chose, mcKoyle. Il a juste dit quâ??il ferait ce quâ??il pouvait.
Les deux hommes soupirèrent et reprirent le chemin de leurs quartiers.
Marshar poursuivit son chemin et arriva enfin devant une grande porte de métal qui contrastait avec le cristal dont les murs étaient faits.
Deux jaffas gardaient la porte. Ã? la vue de Marshar, ils se poussèrent et la porte sâ??ouvrit dâ??elle-même.
Le tokâ??ra entra dans la pièce circulaire. Une grande table ovale sâ??y trouvait. Autour, plusieurs personnalités du mouvement rebelle étaient assises.
Dâ??un coup dâ??Å?il, Marshar reconnut le conseiller tokâ??ra Selmack, le maître de guerre jaffa Braâ??tac, la chef dâ??équipe scientifique tokâ??ra Anise, le meneur tokâ??ra Malek, la conseillère tokâ??ra Garshaw, le meneur jaffa Rakâ??nor et enfin Rorkâ??nar, son ami jaffa et aide de camp.
- vous voilà enfin, meneur Marshar, lui lança Malek. Nous nous apprêtions à commencer la séance sans vous.
Marshar sâ??inclina légèrement et répondit de sa voix tokâ??ra :
- veuillez mâ??excuser, mes amis. Jâ??ai eu un léger problème avec un de nosâ?¦ « Invités »â?¦
- le capitaine Alexanders, nâ??est-ce pas ? demanda Selmack de sa voix humaine. Voyant lâ??approbation de Marshar alors quâ??il sâ??asseyait, il continua.
- je vous avais prévenu. Je connais cet humain. Il va continuer à nous casser les miktas jusqu'à ce quâ??on le libère.
- et pourtant, il faudra bien sâ??en encombrer encore quelques temps, dit Garshaw. Nous ne pouvons mettre en péril la nature secrète de cette base.
- tout de même, reprit Marshar, je suis vraiment convaincu que nous nâ??avons pas à nous inquiéter des tauâ??ris. Je pense vraiment quâ??on peut les libérer sans risque.
- il sâ??agit de votre opinion, Marshar, lui répondit Malek. Pas celle du conseil mixte tokâ??ra/jaffa qui a été mis en place récemment et auquel nous avons tous prêté allégeance.
Alors quâ??il disait ces mots, il lança un regard à Braâ??tac, Selmack et Garshaw, trois membres du conseil en question. Braâ??tac et Selmack étaient les seuls membres du haut conseil rebelle à avoir voté pour la libération des deux humains de la terre.
- pourrions nous revenir au sujet de la séance, demanda Anise, visiblement impatiente.
Garshaw hocha la tête et prit la parole.
- récemment, nos espions infiltrés sur Ialou et avec lesquels tout contact était rompu depuis la mort dâ??Apophis, viennent de réussir à nous contacter. Ils nous ont appris beaucoup de choses étranges. Dâ??après leur rapport, lâ??ancien pharaon goaâ??uld, à savoir Râ lui-même, serait de retour en chef de la planète.
- ridiculeâ?¦grommela Malek.
- nous ne pouvons rien affirmer, lui répondit Rorkâ??nar.
- il a été détruit par une explosion atomique ! Il ne peut pas être en vie, répondit Malek. Ou alors,â?¦il y a un problème concernant les informations que les tauâ??ris nous ont fait parvenir, en rapport avec ce qui câ??est passé sur Abydos il y à dix ans.
- quâ??insinuez-vous, Malek ? demanda Anise.
- ce quâ??il insinue est impossible, déclara Selmack en prenant sa voix tokâ??ra.
- je vous rappelle, dit Garshaw, que toutes les personnes qui ont vu Râ disparaître en orbite dâ??Abydos il y a dix ans, à savoir les abydossiens et plusieurs militaires tauâ??ris, sont morts il y a quelques temps, ne laissant que trois témoins : les tauâ??ris Daniel Jackson, Jack Oâ??Neill et Louis Ferreti. Aucun tokâ??ra, aucun goaâ??uld, aucun jaffa nâ??a assisté à lâ??événement.
- vous êtes en train dâ??accuser les tauâ??ris dâ??avoir falsifié la réalité ? demanda Braâ??tac, visiblement outré.
- pas nécessairement leur gouvernement, répondit Garshaw, mais au moins les trois que jâ??ai cité.
- câ??est ridicule, déclara Selmack en riant légèrement. Je connais personnellement deux des personnes que vous accusez. Ils nâ??auraient jamais fait ça !
- mais vous ne pouvez pas le prouver.
- mais quel intérêt les tauâ??ris auraient-ils eu à falsifier les faits ? demanda Marshar.
- pour faire croire à la galaxie quâ??ils étaient plus puissants quâ??en réalité, proposa Malek. Je suis sur que Râ nâ??a jamais été tué par les tauâ??ris.
- vous oubliez lâ??humain qui servait dans la garde de Râ ! dit Braâ??tac.
En effet, après que les insurgés abydossiens aient détruit Râ avec lâ??aide des tauâ??ris, un pilote de chasseur de la mort qui avait été capturé par les abydossiens avait réussi à sâ??enfuir. Il avait utilisé un teltak caché dans le désert pour quitter la planète et rejoindre Ialou, où, devant la cour dâ??Heruâ??rr, il avait annoncé à la civilisation goaâ??uld la nouvelle de la mort du pharaon, quelques jours après les faits.
- son témoignage ne constitue pas une preuve suffisante, répondit Malek. Quoi que cet humain ait dit, il semblerait que notre bien aimé pharaon soit toujours là.
Un silence sâ??installa, puis Garshaw reprit la parole.
- avançons un peu dans le sujet, je vous prie. Laissons Râ de coté quelques temps. Nous devons parler de quelque chose plus important que ça.
Elle se redressa sur son fauteuil et continua.
-dâ??après un de nos espions dâ??Ialou qui a fouillé â??au péril de sa vie- dans les bases de données personnelles de Râ, il serait à la recherche dâ??une cité abandonnée construite par les anciens et qui renfermerait dâ??incroyables trésors technologiques.
Un long silence sâ??installa à la suite de cette affirmation.
- ces informations sont sûres ? Demanda Marshar.
- oui.
- etâ?¦jusquâ??à quel point ces technologies seraient-elles avancées ? demanda Rorkâ??nar.
- dâ??après le rapport de notre agent, répondit Garshaw, Râ compte sur cette cité pour vaincre tous les grands maîtres alors quâ??il ne dispose pas de la moitié des effectifs dâ??un seul dâ??entre eux.
Tous les yeux de la table sâ??écarquillèrent.
- Ah oui, quand même, dit Selmack.
- où se situe cette cité ? demanda Malek.
- là est tout le problème. Nous ne le savons pas. Mais il y a plus inquiétant.
- quoi donc ? reprit Anise.
- notre agent a obtenu quelques informations dâ??un garde chacal qui a assisté à une réunion entre Râ, son vassal Poséidon et leurs deux primas. Râ aurait dit à voix haute le nom de lâ??endroit où se trouve un indice sur la localisation de la cité, chose qui nâ??est pas indiquée dans sa base de données. Mais le plus inquiétant : trois tauâ??ris qui étaient sur place ont entendu lâ??information. En clair, les tauâ??ris en savent à lâ??heure actuelle plus que nous sur ce sujet.
- je voisâ?¦dit Malek.
- ces tauâ??ris ont été faits prisonniers, et cela aurait du régler le problème, mais nous avons commis une bourde.
- laquelle ?
- notre agent nous a prévenus, et nous avons informé les tauâ??ris de la situation.
- comment ça ?
- nous avons reçu trop tard le rapport de notre agent disant que ces tauâ??ris savaient des choses qui ne devaient pas être dites à leur gouvernement. Ils étaient déjà au courant de la présence de leurs espions là-bas. Nous nâ??avons pas eu le choix : alors quâ??il aurait fallu faire disparaître ces hommes, nous avons mis à la disposition des tauâ??ris trois vaisseaux pour aller chercher leurs soldats. Câ??était nécessaire pour sauver les apparences. Et maintenant, ils connaissent la localisation de lâ??indice dont jâ??ai parlé tout à lâ??heure.
Selmack et Braâ??tac fulminaient. Ils savaient qui étaient les trois hommes qui avaient été retenus sur Ialou et ils ne comprenaient pas que leurs collègues regrettent de ne pas avoir laissé ces hommes à leur sort pour empêcher la terre dâ??en apprendre plus quâ??eux concernant cette cité.
- nous pourrions mettre sur pied une mise en scène pour attirer les tauâ??ris sur une fausse piste, proposa Malek, le temps que nous rattrapions notre retard.
- je mâ??oppose catégoriquement à ce quâ??on tente de mettre des bâtons dans les roues des tauâ??ris, déclara Selmack.
- je rejoins le conseiller Selmack, ajouta Braâ??tac. Une telle action nâ??est pas digne de nous.
- et pourtant, ça risque dâ??être nécessaire, répliqua Malek. Si les tauâ??ris mettaient la main sur cette cité, ça serait catastrophique pour la rébellion. De plus, les pactes de bonne entente que la rébellion a ratifiés stipulent que, dans ce genre de cas, la chose convoitée appartient légalement au peuple qui lâ??a découverte en premier, sauf dans certaines situations spéciales qui nâ??entrent pas en ligne de compte actuellement. Donc, les tauâ??ris ont plus de chances que nous de sâ??approprier la cité.
- entre les terriens et Râ, il vaudrait mieux pour nous que ce soit les terriens qui découvrent la cité, remarqua Rorkâ??nar.
Malek le regarda droit dans les yeux et dit dâ??un ton désagréable :
- pourquoi les jaffas libres semblent-ils si pressés de liquider la rébellion ?
Rakâ??nor, qui avait été le plus silencieux jusquâ??ici, tapa du poing sur la table.
- si on laissait les tokâ??ras sâ??occuper de tout, il nous faudrait des siècles pour finir ce que les jaffas ont commencé !
Malek se leva brutalement.
- vous autres jaffas nâ??avez rien fait dans cette rébellion à part de beaux discours !
Rakâ??nor se leva à son tour.
- vous êtes bien placé pour parler de beaux discours !
- nous, au moins, nous avons agi de manière utile ! Qui a inventé lâ??arme biologique capable de tuer les goaâ??ulds ?
- en tuant au passage les jaffas !
- par moment, je me demande si ça nâ??aurait pas été plus mal !
Câ??en était trop. Rakâ??nor se jeta sur Malek et ils commencèrent à se battre violemment.
Les dignitaires rebelles sâ??étaient levés et sâ??étaient précipités vers les deux combattants pour les séparer.
- messieurs, voyons, calmez-vous ! hurla Garshaw.
Une fois les deux séparés, Garshaw regarda Rakâ??nor et lui dit sèchement :
- si tous les jaffas sont incapable de se dominer à ce point, le contrôle de la rébellion devrait revenir exclusivement aux tokâ??ras.
Ce fut au tour de Braâ??tac de taper du pied.
- vous osez remettre en cause les conditions établies par le pacte dâ??unité dâ??action ?"
Tous les dignitaires se lancèrent dans une grande bataille verbale -Oâ??Neill ou Lobjoyce auraient dit « un concours de celui qui hurle le plus fort »- pendant que Marshar et Rorâ??knar, atterrés, retournaient sur leurs chaises.
Oh oui, il y avait un rapprochement entre les jaffas et les tok'ras, mais ça nâ??était pas encore gagné.
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bah comme d'hab, les questions essentielles, si vous voulez bien:
-concernant les derniers évenements relié au pseudo-Râ, comment interpretez vous ça?
-que pensez vous du personnage de John Lobjoyce?
-le passage de parlote politique rebelle n'est pas trop chiant?
-comment trouvez vous ce 1er chapitre de
reconquête?